Esperer parce que la vie est belle!

Une nouvelle semaine qui débute et je suis toujours dans l'attente d'une date. Je suis en relation avec deux filles qui sont passées par la clinique JN et leur parler, partager leur expérience, me fait du bien. La décision n'a pas été simple à prendre et faut que je tienne le coup, ne pas lacher, surtout pas, maintenir le cap, continuer à me battre afin de mettre toutes les chances de mon côté.

Hier, c'était la fête de ma mère, et piur l'occasion, les parents et moi avons été mangés au restaurant. Et comme d'hab, j'ai plombé le repa, j'ai encore pleuré. Je suis tellement fatiguée que les larmes me montent aux yeux pour un rien... Je sais que mes parents me soutiennent dans ma démarche et c'est déjà un plus, même si la décision c'est moi et moi seule qui l'ai prise. Ce que je fais, ce que je vais entreprendre je le fais pour moi avant tout, ensuite pour les autres mais pour avoir un résultat positif il faut et ce quoi que l'on fasse, que ce soit pour soit, sinon ça ne donne rien.

J'ai eu les résultats de l'IRM du genou et du scanner de ma jambe, pas fameux. Je ne sais pas lire le compte rendu mais en tout cas il y a bien des choses dont un épanchement au niveau du genou ce qui pourrait expliquer mes douleurs. Je vais être fixée jeudi mais entre mon tibia et mon genou je me demande à quelle sauce je vais être mangée LOL.

Je suis toujours autant hyperactive, ça ne change pas, ça ne dinimue pas, et comme je ne peux pas marcher bien je me venge sur le vélo mais ça ne doit pas arranger le genou, même si les médecins disent que d'une manière générale quand on a un pb au genou le vélo est conseillé car le genou travaille dans l'axe. Enfin, verdict ce jeudi...

Je dors toujours aussi peu, je m'empeche de dormir un truc de ouf, à 4h du mat je suis débout et je me remue et ce jusqu'au petit dej. Je suis vraiment dominée de plus en plus par cette hypêractivité, j'en souffre, j'ai essayé de réduire mais je deviens agressive, je tourne en rond, on peut plus me parler, je suis sur les nerfs, déjà que je le suis en permance mais ça ne fait qu'empirer la chose donc je m'épuise et me fais pas :(((

Dans ma tête, bcp, bcp de choses, trop même. Il parait que lorsque que j'étais bébé, avant mes 2 ans, mon pédiatre a dit à mes parents que j'étais précose et qu'il faudrait me surveiller et de près afin de ne pâs avoir de problèmes avec moi. Mes parents me disent s'en vouloir car ils n'ont pas saisi à l'époque mais moi je ne leur en veux pas. Parait aussi que j'ai un bon QI, ben parfois j'en doute.... Faudra que j'en parle au Prof Rigaud de cette histoire. Ensuite, pourquoi, très tôt je voulais être un garçon, pourquoi je me demandais pourquoi je n'étais pas un garçon? J'ai pas pour autant voulu changer de sexe, mais mon reve était d'être un mec. Je n'avais aucun jeu de petite fille, je décapitais mes barbies, je ne me sentais pas fille et j'avais honte de mon corps. Très vite je me suis mal dans mon corps, et je l'ai rejeté dès mes 11 ans qd j'ai été reglée. Une horreur...
Je me sens tjs aussi mal dans ce corps, que je ne comprends pas, que jen'aime pas, que je n'arrive pas à maitriser, à m'approprier.  Le contraire serait étonnant vue comment je le maltraite!!!

Je sais que je suis attirée par les femmes, je voudrais vivre mon homosexualité à fond et même ça je n'y arrive pas:(
Lors de ma 1ere hospit, un médecin m'a dit cash, alors que c'était la 1ere fois qu'il me voyait, qu'une des cause de mes TCA etait une homosexualtité refoulée. J'ai pas prété attention plus que ça et je suis repartie, et puis on m'en a reparlé et de moi même je me suis rendue compte que je me forcais à aller vers les hommes mais que j'étais pas bien en leur compagnie. J'allais contre qqch, et oui je regardais plus facilement une femme qu'un homme et que je me vois avec une femme. Mon avenir je le vois avec une femme, des enfants, mais pas du tout avec un homme.

Je veux être bien dans ma tete, dans mon corps, avec une vie de couple, un travail.. une VIE quoi et pas survivre comme je le fais depuis tant et tant d'années.

J'ai décidé de me soigner et peu importe le temps que ça va prendre, la souffrance, ce qui va remonter. Ca ne peut plus continuer ainsi, mon esprit n'en peut plus mon corps n'en peut plus non plus. Si je veux pas que ma vie se termine, et je ne le veux pas, faut que je me lance dans la bataille et que j'accepte de me faire aider, et ne pas prendre mes jambes à mon coup après qq semaines.

J'ai des reves et je veux les réaliser avant que la mort ne me prenne.  Comme le dit Sardou dans une de chanson "espérer parce que la vie est belle, esperer à fatiguer la mort à la faire hesiter". J'ai pas choisi d'être là, j'ai rien demandé OK mais je suis là alors autant faire que les années qui me restent à vivre soient les plus agreable possibles...