La dernière fois je parlais d'une nouvelle hospitalisation qui devait se faire à Dijon. Au début au CHU de Dijon dans le service du Prof Rigaud puis se poursuivre dans sa clinique, Jouvence nutrition. Mais après avoir beaucoup réfléchi, et ce en grande partie grâce à une amie qui m'a poussé dans mes retranchements et m'a poussé à penser par moi, j'ai réalisé que cela ne me servirait à rien.
Les hospit je connais, j'ai donné, de^puis 2002 je ne fais que ça mais si les 2 premières n'ont rien donné c'est que cela ne fonctionne pas ensuite tout dépend de la personne je le conçois.
Je suis devenue, j'étais devenue, dependante du milieu hospitalier qui me gardait dans cet état, dans ce statut de malade et je ne pouvais sortir de cette situation d'échec et surtout me libérer de cette drogue qu'est la bouffe. Car si j'étais partie la bas, de quoi aurais je entendu parler à longueur de journée? calorie, poids, proto alimentaire etc et je ne veux plus de ça. Ce que je veux s'est travailler sur le vrai pb or en me focalisant sur la nourriture et bien je bloquais tout, je refusais de voir ce qui n'allait pas. Et surtout, je continuais à laisser les autres décider pour moi, j'étais le parfait petit mouton.
Oui je veux MANGER, oui je veuix VIVRE, oui JE SUIS MORTE DE TROUILLE, j'ai peur de ce qui peux remonter, j'ai peur d'affronter mes angoises, mes peurs, la vie, de devenir une adulte. mais je prends mes responsabilités, je prends ma vie en mains, et surtout il est temps que je crois en moi. Je suis capable de le faire, je suis capable de me donner à fond pour changer le cours de ma vie, être actrice et non plus spectatrice de ma vie.
Le combat va être plus ou moins long, plus ou moins douloureux, je suis en train de lacher prise sur la nourriture mais j'ai pas encore réussi totalement. Je suis consciente de mon état, je sais ce que je veux et surtout ce que je ne veux plus.
J'ai eu le courage de parler avec mes parents, de leur dire ce que MOI j'allais faire peu importe ce qu'ils en pensaient. Je sais qu'ils ont perdu confiance en moi, mais ce qui compte avant tout c'est que moi j'ai confiance en moi.
Il faut que je vive pour moi, que je guerise pour moi. Je ne dois plus me comporter et agir en fonction de ce que les autres veulent, je dois plus vivre pour mes parents mais pour moi. Mon avenir il est pas avec eux, certes je ne vais pas arreter de les aimer mais maintenant je trace mon chemin et je ne laisse plus les autres me dire ce que je dois faire. Je fais certainement me planter, mais je ne suis pas seule, j'ai un psy, une psychothérapeute, je ne pars pas à l'aveugle, je suis pas folle non plus
Mais la seule personne qui puisse changer les choses c'est moi, on peutr m'accompagner, m'épauler mais personne ne peut le faire pour moi.