Lundi j'ai eu une consultation avec le prof Rigaud au CHU de Dijon. j'avais un peu la trouille, voir même bcp, la peur au ventre et attendre 1h30 avant qu'il me prenne n'a pas aidé à me détendre... j'ai eu le temps de remplir le questionnaire de 13 pages comme ça!!! Il est overbooké et j'ai déjà eyu de la chance d'avoir un rdv aussi vite. je devais normalement y aller le 5 juillet....
Donc ap 1h30 de retard, il est venu me chercher. Moi j'etais dans mes chausettes et quand il m'a demandé pourquoi je venais j'ai cru que je m'etais tropmé de porte!!!
Après avoir parlé un peu de moi, il m'a dit qu'il était pas chaud pour me prendre en charge mais en même temps il m'a dit que j'étais au bout du rouleau, mon corps n'en pouvait plus que je risquais des sequelles irreversibles evoir même l'arret cardiaque. Mais ce qui m'a achevé c'est quand il m'a diit que de toute manière je serais incapable de m'en sortir seule. Pourquoi des filles arrivent à remonter la pente et à vaincre les tca sans hospit et moi j'en suis pas capale. je l'ai tjs pas digéré d'ailleurs et je me sens nulle archi nulle une perde...
Donc ap m'avoir dit tt ça, il m'a annoncé que je devais prendre 14 kgs la j'ai failli tomber de ma chaise et que s'il me prenait en charge il y en avait pour 14 semaines environ bah oui pour atteindre un IMC de 18 qui pour lui est synonyme de guerison.
Avant que je sorte de son bureau, il a dicté une lettre qu'il termine en disant qu'il n'est pas certain de me guerir alors qu'il m'avait dit qq min avant qu'ils guerissaient ttes les personnes qu'il suivait De quoi vous mettre le doute et moi il en faut peu... et enfin, qu'il me laisait 3 jours pour me décider.
Je suis sortie de la retournée, je ne savais plus où j'en étais et surtout cet IMC je n'avais que ça dans la tete.
J'ai téléphoné le lendemain en disant que j'acceptais mais je sais que je suis pas prete, je veux gureur, me battre mais j'ai peur de pas avoir la force suffisante. Je suis déjà contre ce poids que j'ai jamais atteint, ça commence mal je pense. Il a dit qu'il fallait me casser, que j'allais le hair et qu'il allait me hair.
Plus les jours passent plus j'ai peur et plus je me dis que si je suis déjà refractaire a une des parties de la prise en charge est ce que ça vaut le coup d'y aller...
Je sais plus, je suis perdue mais par contre j'ai envie de pleurer oui et j'en ai plus qu'assez de tout ça...