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  le blog de phenix06

Ma souffrance après des années de maladie, d'errance, d'espoir parfois, de rechute et de désespoir très, trop, souvent. Les hauts, les bas, les ressentis d'une personne qui survie et qui tente de franchir une étape, rester en vie et ensuite vivre, enfin.

Partir...

Publié le 11 Octobre 2009 par Phenix in Le blues de Phenix

Avancer dans un tunnel et avoir l'impression de ne jamais en voir la fin. Avancer, errer, déambuler dans un monde, dans un univers sans issue, sans avenir, sans espoir. Un monde vide et en même temps avoir en soi l'espoir que quelque chose de bien m'attend la bas un peu plus loin.
Donner l'impression de pas trop mal aller, ne pas montrer que je me sens mal, que je vais mal, que je ne sais plus où j'en suis jusqu'à un moment où le petit mot, une petite phrase qui pourrait sembler anodine pour n'importe quelle personne me fait craquer et me fais pleurer.
Avoir envie de faire sortir toute cette souffrance accumulée, toute cette peine, cette violence mais ne pas savoir comment faire.
Se faire mal en ayant l'utopique impression que cela va me soulager, en me disant que je le mérite. Me faire mal, me refuser tout repos, m'épuiser moralement et physiquement.
Rechercher un travail tout en ayant en moi la sensation que cette recherche est veine car personne ne veut me donner ma chance.
Lutter mais se battre contre soi même, lutter sans réellement comprendre contre qui contre quoi à part me battre contre moi contre mon corps, mon esprit qui est le plus fort
Avoir l'impression de contrôler qqch mais en fait ne rien contrôler mais biena u contraire est contrôler par une sorte d'entité bien plus forte que moi.
Avoir conscience de cette auto destruction mais ne pas avoir auprès de moi des personnes qui m'aident à mettre des mots sur toute cette haine et qui puissent m'aide rà comprendre pq je me fais tant de mal.
Une psy qui me dit que je me fais du mal, que je me refuse tout plaisir mais ça je le sais depuis longtemps mais moi ce que je veux c'est savoir pq.
Rêver d'une vie agréable, rêver aussi de m'endormir et de ne plus jamais me réveiller. Penser à avaler toute la boîte de médoc et mettre fin à tout ça, se dire que je vais être nfin soulager, libre et que je vais soulager les autres.
Mais avoir encore en moi une petite voix, la voix de la raison peut être qui me chuchotte doucement à l'oreille que c'est pas la solution. OK c'est pas LA SOLUTION mais actuellement pourmoi la solution est de m'ouvrir les veines, d'avaler des médoc, de disparaitre.
C'est paradoxal car en même temps je fais les démarches pour demander de l'aide, je veux que ma vie change mais je me sens perdue, complètement paumée.
Voir tout en noir et avoir en même temps le doux espoir d'avoir un peu de couleur dans la tête.
Regarder autour de soi et voir que des amies ont vécu des choses bien + douloureuses et réussissent à se battre et à garder la tête haute et ont l'envie de vivre.
Baisser la tête, marcher tjs et encore la tête baissée, un regard triste, noir, sans aucune joie mais tenter de faire croire que tout va bien pour essayer de se convaincre soi même

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