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  le blog de phenix06

Ma souffrance après des années de maladie, d'errance, d'espoir parfois, de rechute et de désespoir très, trop, souvent. Les hauts, les bas, les ressentis d'une personne qui survie et qui tente de franchir une étape, rester en vie et ensuite vivre, enfin.

Inquiète!!! et réflexions sur moi

Publié le 9 Avril 2007 par Phenix in Les pensées de Phenix

J'ai passé un agréable week end Pascal avec sur les 3 jours de repos 2 très beaux jours de soleil et un dimanche un peu plus gris.

Hier je suis montée voir les parents. On a été boire un verre au village de Callian et en rentrant après que mon chien Jerry ait mangé, j'ai accompgné mon père pour aller promener mon chti toutou, mon amour. La mon père m'a dit qu'il était super inquiet et moi je le suis aussi  pour ma mère. Demain, elle passe son IRM et d'après ce que j'ai pu comprendre, il a suspicion de maladie de Parkinson. pourant, les symptomes de cette maladie ne sont pas les sines. Bon certes, j'ai cherché un peu s ur le net et j'ai vu que parfois il y avait la dépression, ou des absences mais elle n'a pas les "vrais" symptomes si je peux dire ça comme ça. Cependant, j'ai vraiment peur d'autant qu'elle a de plus en plus de périodes où elle part complètement, elle n'est plus présente, elle est dans son monde et cela me fait très peur. Je sais que ma peur ne changera rien si la diagnostic tombe mais cela n'empèche rien. Il va falloir attendre demain soir 20h pour savoir. Si elle accepte d'attendre les résultats.

Sinon, ce matin je me suis réveillée en pleine forme un peu avant 9h. Déjà dimanche matin j'avais réussi à me réveillér un peu plus tard, ça fait du bien de dormir un peu et de récupérer.

Après le petit dej on a été faire quelques courses et puis on a été mangé au restau. là on parlé, de ma visite à l'inpesction du travail, de la maison de Callian, du boulot etc, mais pas de bouffe. Ca fait biejn longtemps que le sujet ne fait plus partie de nos discussions sauf si on parle recettes car oui comme tout le monde ça nous arrive. J'arrive à leur faire goûter des aliments VG comme le seitan ou le tofu. Mon père adore les sojasun au café c'est vrai que c'est pas mauvais moi je suis plutot attirée vers ceux aux fruits. Sinon, l'anorexie n'est plus l'objet principal de nos discussions, on en parle mais si ça vient comme ça.

Chacun a pris du recul,par contre si un d'entre nous a besoin d'en parler, on en parle car c'est pas un sujet tabou. J'ai pas honte de moi, j'ai eu honte à un moment non pas de mon état physique car je mne me voyais pas maigre ni cadavérique, mais j'avais honte de ne pas être capable de manger comme avant, honte d'avoir un peur panique de certains aliments, honte de penser que calories, graisses dans ma journée, honte de ne plus être capable de choisir entre un yaourt nature normal et un nature 0%. J'avais honte de ne plus pouvoir faire face à ce démon qui prenait possession de mon âme et de mon corps. j'avais honte du mal que je faisais autour du moi. J'avais honte de ne pas pouvoir utiliser cette volonté pour m'en sortir.

Et pourtant, même si je nme sentais mal, même si j'en avais assez d'être triste, déprimée, d'avoir une sale tête, des cernes, des poches, je n'arrivais plus à être plus forte que ce démon. Certes j'étais épuisée au mondre effort, marcher les derniers temps était un épreuve mais j'aimais aussi ce sentiment de légereté. je souhaitais pouvoir m'envoler, quitter cette terre et ne jamais y revenir. je voulais dispraître, oui disparaître, voila une des raisons de mon anorexie. ne plus exister, ne plus être sur cette terre pourrie, oui mourir. Depuis l'âge de 15/16 ans je me suis posée la question de la raison de ma présence sur cette terre. Un jour j'ai dit à ma mère que j'avais demandé à venir au monde et je le pense toujours. Mais je suis là et il faut bien que je l'accepte.

Très jeune j'ai été confrontée à la maladie, à la mort et j'ai été marquée. je sais que je ne veux pas veillir, je ne veux pas vivre 100 ans ni même 80 je voudrais que ma vie s'arrète avant. Pourquoi, et bien je ne veux pas voir mon corps changer, je ne veux pas devoir affronter une perte d'autonomie. J'ai peur de finir comme mes grands-meres dans un lit, malades et ayant besoin d'une assistance en permanence. J'ai peur d'un AVC comme ma gd mere maternelle, d'un cancer comme ma gd mère paternelle, d'un tumeur cérébrale. Dans les 2 cas, j'ai peur de finir comme elles 2, un légume.

Mon gd pere maternel, a à la suite de la maladie de ma gd mere sombré dans l'alcool. C'est pour cela que je refuse de boire un verre de vin. Il était devnu presque un clodo et ma mère pour ne pas se facher avec son frere qui vivait à cette époque chez nous, l'a laissé tombé et elle s'en veut. Il a fini dans la rue presque. Et moi j'avais peur de cet homme, alors que lui il ne voyait et ne jurait que par moi. J'ai honte du comportement que j'ai pu avoir envers cet homme si bon.

Ma gd mere paternelle,a pres son opération du cerveau a perdu beaucoup de ses facultés voir même toutes. Elle a été hospitalisée à domicile et moi ça m'a choqué. j'avais 12 ans et j'avasi peur d'aller la voir dans sa chambre quand elle appelait. ca sentait l'hopital, la mort. Elle a vécu longtemps mais j'ai jamais vu ma gd mere de la même façon.

J'ai pas été une enfant pourrie, gâtée, mais c'est vrai que j'ai eu tout ce dont j'avais besoin. Pas plus, mais j'ai eu des parents qui en ont fait trop pour moi. Ils ont failli me perdre quand j'avais 4 ans et ensuite tout a été organisé autour de moi. je ne le regrette pas, mais je le regrette quand même. Car si j'avais été d'une manière différente, peut être que je n'aurais jamais rencontré Miss Ano. Si j'avais été en colo au lieu de partir en famille pendnat les vacances pêut être que je pourrais parler plus facilement avec les autres. Avec des "SI "on refait le monde comme on dit, mais il est clair que la manière dont on a été elévé joue un rôle primordial dans notre vie d'adulte.

ma vie d'adulte me semble bien complexe, j'ai parfois du mal à savoir où je vais où je dois aller. J'ai plus de repères certes, mais je me pose encore beaucoup de questions. je prends du recul et de la distance par rapport à ma famille et à mes parents mais j'ai encore parfois le sentiment de leur faire du mal si je ne vais pas les voir le week end. Je ne vais plus y coucher tous les week end mais on se voit au moins 1 fois par semaine. J'en ai besoin et je ne le cache pas et j'ai pas honte de ça. la famille est et sera toujours pour moi un élément indispensable. C'est réciproque je crois, mais je vois aussi qu'on vit trop en vase clos c'est pourquoi je sors plus de mon coté, je monte que le dimanche ou le samedi en fin de journée. Je veux continuer ma guerrison, j'arrive à aller de plus en plus à sortir, à aller me ballader,même si c'est très dur, et faut que je continue.

sameid prochain j'ai une réunion politique ce sera la 1er car les autres ont eu lieu à des horaires de bureau aps très malin!!! je dois ya ller mais vais je avoir le courage. Je panique déjà à l'avance car je ne connaîtrais personne, mais pour moi ce sera une victoire. Et je vais l'a remporter.

 

 

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